Yonathan Avishai & Bertrand Noel THE LOST BOYS
Les jeunes Jazzmens Israëliens créent le buzz à New York, mais l’un des plus créatifs d’entre eux, le pianiste Yonathan Avishai a choisi de vivre dans le sud ouest de la France. Membre de plusieurs groupes dont le trio d’Avishai Cohen (Choc Jazzman avec « Flood) et Third World Love, Avishai se produit aussi en duo avec le batteur Bertrand Noël. Le fruit de leur belle rencontre s’appelle « the lost boys » et propose à notre écoute une musique étonnamment paisible, d’une forte douceur, comme si les musiciens prenaient le temps de confronter en souplesse leurs univers mélodiques et rythmiques, avant peut-être de laisser exploser leurs colères. S’y ajoute sur plusieurs titres la trompette d’Avishai Cohen qui donne une note aérienne à un Jazz moderne, coloré,…. du monde…
Musiciens :
Yonathan Avishai : piano
Bertrand Noël : batterie
Avishai Cohen : trompette
"Le pianiste israëlien Yonathan Avishaï et le batteur Bertrand Noël forment un duo qui offre une musique douce et swinguante, moderne et mélodique. On tombe aisément sous son charme."
Chronique de Michel Dousset - Paris Capitale - octobre 2010
"Le pianiste Yonathan Avishai développe des mélodies minimalistes qui se muent en ostinato ou en simples block chords dont le batteur Bertrand Noël entretient la giration comme le ferait un joueur de diabolo. Le trompettiste Avishai Cohen étire ça et là un léger ruban mélodique."
kronikexpress de François Marinot - Jazz Magazine/Jazzman - novembre 2010
"La musique proposée ici à notre écoute est étonnamment paisible. D’une forte douceur comme si les musiciens prenaient le temps de confronter en souplesse leurs univers mélodiques et rythmiques, avant peut-être de laisser exploser leurs colères. Piano et batterie appartiennent à la même classe, les percussions, et si le premier se prête évidemment à la mélodie, la seconde est aussi capable de faire entendre son chant derrière la frappe, le frottement, et la glissade. Que la trompette d’Avishaï Cohen vienne parfois s’y ajouter ne change rien au climat d’ensemble. Nous voici donc dans un univers de pastels et de tons fondus C’est le temps de la désirade, et la lettre à Sandrine postée en avril à Paris de la part de ses “Lost Boys” laisse chaque chose à sa place– et le léopard endormi. Les duos piano/batterie ne sont pas légion dans l’histoire du jazz (mais quand même, récemment, Sophia Domancich et Simon Goubert, ou Bill Carrothers et Bill Stewart), ils sont toujours l’occasion de dialogues attentifs, discrets, on dirait presque secret J’aime ce disque, cette musique, qui se glisse lentement dans les espaces que nous voulons bien laisse au temps. Inactuelle, intempestive, donc urgente. J’aime aussi les musiciens qui la font, qui la jouent, qui la composent, parce qu’ils ont cette qualité d’affirmation tranquille dont j’ai besoin.
Déjà, ce n’est pas perdu pour tout le monde…"
Philippe Méziat